Communiqué de presse de l’Union Lex Orandi

Communiqué de presse de l’Union Lex Orandi

Plus de 500 personnes ont participé le 24 septembre au colloque « La messe traditionnelle a-t-elle un avenir ? » organisé à la Maison de la Chimie à Paris par Renaissance Catholique, Notre-Dame de Chrétienté, Una Voce, Oremus et l’Union Lex Orandi.

Les participants ont pu suivre les interventions du Chanoine Alban Denis sur les bienfaits de la liturgie traditionnelle, de l’essayiste Cyril Farest d’Astiés sur les sources de la réforme liturgique, du juriste en droit canon Cyril Dounot sur la juste notion de l’obéissance dans l’Eglise et de Jean-Pierre Maugendre sur l’histoire et les caractéristiques du mouvement traditionnaliste. Deux tables rondes ont permis de faire un bilan de l’application du Motu Proprio Traditionis Custodes, et des perspectives d’avenir pour la liturgie traditionnelle.

La table ronde sur l’application de Traditionis Custodes, animée par Lex Orandi, a donné la parole aux représentants d’associations de fidèles venus de six diocèses : Bordeaux, Versailles, Paris, Nantes, Le Mans et Grenoble. Les diocèses de Nantes, Grenoble et Paris étaient représentés par les associations fondatrices de l’Union Lex Orandi.

Si à Bordeaux la paix liturgique prévaut, avec la présence de prêtres de trois instituts attachés à l’ancien rite (Fraternité Saint Pierre, Institut du Christ-Roi Souverain Prêtre et Institut du Bon Pasteur), la situation est tendue à Paris, où l’archevêché a toujours refusé l’implantation de ces instituts et où plusieurs messes traditionnelles ont été supprimées malgré la mobilisation du collectif Juventus Traditionis. Dans le diocèse de Versailles, les aspirations des fidèles attachés à la tradition sont globalement respectées, même s’ils doivent assister à la messe en plein air à Saint Germain en Laye, l’accès à une église vide et désaffectée leur étant refusé. A l’inverse, à Nantes, l’association Foi et Tradition a du organiser des prières publiques devant la cathédrale pour obtenir un statu quo sur la messe, mais l’Evêque refuse la confirmation selon le rite traditionnel qu’il avait accordée auparavant. Dans le diocèse du Mans, la mobilisation des fidèles de l’association Abbé Joseph Rouxel de Montmirail a fait temporairement revenir l’Evêque sur sa volonté de supprimer le culte dans cette paroisse rurale où il était toujours célébré selon l’ancien missel depuis 1962. Dans le diocèse de Grenoble, enfin, un décret liberticide de Monseigneur de Kerimel deux mois avant son départ pour l’archevêché de Toulouse a provoqué une vive réaction des fidèles réunis au sein de l’Association des Fidèles de Saint André et Notre-Dame de l’Isle, mais ils n’ont obtenu qu’un médiocre adoucissement de leur sort.

Le bilan que l’Union Lex Orandi tire de l’application de Traditionis Custodes est un constat d’incohérence. D’un diocèse à l’autre, les fidèles sont placés dans des situations opposées. Cela constitue une grave injustice pour eux, qui ne peuvent pas changer de diocèse aussi facilement qu’un Evêque. Mais la présence d’une association qui réunisse et représente ces fidèles est une force. C’est par leur mobilisation que les fidèles ont obtenu qu’un dialogue avec leur Evêque préserve les biens spirituels auxquels ils sont attachés. Un an après Traditionis Custodes, la messe traditionnelle continue d’être célébrée dans 94% des 441 lieux de culte où elle existait avant 2021. En outre, 95 candidats sont entrés dans les séminaires des instituts traditionnels en 2022, alors que seuls 77 prêtres diocésains ont été ordonnés en juin de la même année dans toute la France.

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